Thèse soutenue

Le vécu du patient en anesthésie

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Auteur / Autrice : Axel Maurice-Szamburski
Direction : Pascal Auquier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Pathologie humaine. Recherche clinique et santé publique
Date : Soutenance le 04/07/2016
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : École Doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Marseille)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre d'études et de recherche sur les services de santé et la qualité de vie (Marseille)
Jury : Président / Présidente : Patrice François
Examinateurs / Examinatrices : Patrice François, Marc Beaussier, Xavier Capdevila, Nicolas Bruder
Rapporteurs / Rapporteuses : Marc Beaussier, Xavier Capdevila

Résumé

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Ces 20 dernières années, la mortalité attribuable à l’anesthésie a été divisée par 10. Cette baisse de mortalité offre la possibilité de porter une attention plus importante à certains critères d’évaluation, reportés par les patients, tels que le vécu ou la satisfaction. Appliqué au contexte periopératoire, le vécu du patient peut constituer un indicateur de résultats de l’anesthésie, à classer aux côtés de la morbidité et de la mortalité. Une prémédication anxiolytique est largement pratiquée avant une intervention chirurgicale à travers le monde. Une autre stratégie répandue pour améliorer le vécu du patient consiste à réaliser une sédation prolongée au décours des interventions réalisées sous anesthésie locorégionale. Ces pratiques ne reposent que sur un faible niveau de preuve et leur efficacité n’est pas évaluée.Ce travail de thèse à permis de développer deux outils d’analyse de la période periopératoire, soit un questionnaire d’évaluation de l’anxiété préopératoire et une échelle d’évaluation du vécu periopératoire en anesthésie locorégionale. Ces outils ont été déployés au sein d’une démarche de recherche clinique afin d’évaluer formellement l’efficacité de la prémédication sédative et celle de la sédation peropératoire dans deux études prospectives randomisées distinctes. Les résultats mettent en évidence que si l’anxiété préopératoire est liée à un moins bon vécu global de la période periopératoire, la réalisation systématique d’une prémédication ou d’une sédation ne résulte pas en une meilleure expérience pour le patient et est à l’origine d’effets adverses significatifs.