Thèse soutenue

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Auteur / Autrice : Wafa Thabet Mezghani
Direction : Sylvie MathéMounir Triki
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Etudes anglophones
Date : Soutenance le 16/12/2016
Etablissement(s) : Aix-Marseille en cotutelle avec Université de Sfax (Tunisie)
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole Doctorale Langues, Lettres et Arts (Aix-en-Provence)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire d'études et de recherches du monde anglophone (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône)
Jury : Président / Présidente : Mansour Khalifa
Examinateurs / Examinatrices : Claudine Raynaud
Rapporteurs / Rapporteuses : Najet Mchela, Serge Chauvin

Résumé

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La présente recherche vise à explorer des formes multiples de silence représentées dans un film et à étudier la façon dont le silence a été perçu et conçu par des cinéastes femmes selon la perspective de l’analyse critique de discours (ACD). Dans ce contexte, nous avons choisi quatre longs métrages produits durant le XXIe siècle par quatre femmes cinéastes originaires de deux milieux culturels différents — à savoir les États-Unis et la Tunisie, à travers lesquels nous avons abordé notre problématique. Nous avons adopté l’approche développée par Fairclough (1989) qui consiste en trois étapes analytiques : description, interprétation et explication, combinant pragmatisme et analyse sémiotique. Cette recherche introduit également le concept de ‘voicing’ en référence aux signes sémiotiques et aux techniques cinématographiques qui sous-tendent la signification du silence et sa dimension pragmatique. Les résultats de l'étude démontrent que l'utilisation de ‘voicing’ s’avère un moyen efficace pour créer une méthode systématique d'analyse du silence au cinéma. Ils montrent également qu’en dépit des différences, des thèmes abordés et du contexte socio-culturel des cinéastes, il existe un dénominateur commun entre les quatre films, à savoir leur positionnement féministe ou pro-féministe.En outre, il ressort de notre analyse que les films en question constituent des barrières de résistance à l'hégémonie patriarcale du cinéma grand public qui sont fortement influencées par les perceptions individuelles des cinéastes, leurs expériences personnelles et le contexte culturel auquel elles appartiennent.