Thèse soutenue

Eusèbe de Césarée – Commentaire sur les Psaumes : édition critique et traduction de quelques Psaumes

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Auteur / Autrice : Magali Coullet
Direction : Gilles Dorival
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de l'Antiquité
Date : Soutenance le 10/12/2016
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole Doctorale Espaces, Cultures, Sociétés (Aix-en-Provence)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Centre Paul-Albert Février. Textes et documents de la Méditerranée antique et médiévale (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône)
Jury : Président / Présidente : Bernard Pouderon
Examinateurs / Examinatrices : Christian Boudignon
Rapporteurs / Rapporteuses : Sébastien Morlet, Lorenzo Perrone

Résumé

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Cette thèse a pour objet d’établir une édition critique et une traduction du Commentaire d’Eusèbe de Césarée de quatre psaumes parmi les psaumes d’Asaph : les psaumes 49, 72, 77 et 82. Elle s’intéresse également à l’apport de la tradition indirecte, et à son utilisation par l’éditeur du Commentaire. Le Commentaire sur les Psaumes d’Eusèbe de Césarée est transmis, pour presque un tiers de l’ouvrage, en tradition directe, par le manuscrit Coislin 44. Pour le premier et le dernier tiers, la tradition directe fait défaut, et le Commentaire doit être reconstitué à l’aide de la tradition indirecte : les chaînes exégétiques sur le Psautier. Nous étudions, dans ce travail, le texte transmis par la première chaîne palestinienne et le texte transmis par la chaîne de Nicétas, et le confrontons, lorsque c’est possible, au texte transmis par le Coislin 44. Il ressort de cette étude que la première chaîne palestinienne transmet de longs fragments littéraux, susceptibles d’être utilisés par l’éditeur pour pallier la perte du texte en tradition directe (elle ne transmet toutefois pas le texte dans son intégralité). Elle permet également d’améliorer le texte de la tradition directe. L’apport des chaînes filles de la première chaîne palestinienne est de qualité inégale. Le nombre de fragments transmis, leur longueur et leur intérêt pour l’éditeur varient considérablement d’un manuscrit à l’autre. Enfin, l’utilisation de la chaîne de Nicétas reste délicate. Son utilisation ponctuelle reste possible, et parfois utile, mais la chaîne de Nicétas, seule, ne permet pas la reconstitution du texte perdu du Commentaire.