Cartographie des erreurs en anglais L2 : vers une typologie intégrant système et texte
Auteur / Autrice : | Clive Hamilton |
Direction : | Shirley Carter-Thomas |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du langage |
Date : | Soutenance le 04/12/2015 |
Etablissement(s) : | Sorbonne Paris Cité |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Langage et langues (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation : Université de la Sorbonne Nouvelle (Paris ; 1970-....) |
Laboratoire : Langues, textes, traitements informatiques, cognition (Montrouge, Hauts de Seine) | |
Jury : | Président / Présidente : Natalie Kübler |
Examinateurs / Examinatrices : Shirley Carter-Thomas, Natalie Kübler, David Banks, John Osborne, Frédéric Landragin | |
Rapporteurs / Rapporteuses : David Banks, John Osborne |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L’objectif principal de ce travail est d’explorer la frontière entre les erreurs grammaticales d'une part et les erreurs textuelles d'autre part, dans les productions écrites des étudiants francophones rédigeant en anglais langue étrangère (L2) à l’université. Pour ce faire, un corpus de textes d’apprenants en anglais L2 a été recueilli et annoté par le biais de plusieurs schémas d’annotation. Le premier schéma d’annotation est issu de l’UAM CorpusTool, un logiciel qui fournit une taxonomie d’erreurs intégrée. Les premières annotations ont été croisées avec d’autres annotations issues des métafonctions sémantiques que nous avons établies, en nous appuyant sur la linguistique systémique fonctionnelle.En plus de fournir des statistiques en termes de fréquence d’occurrence des erreurs spécifiques chez les apprenants francophones, le croisement des schémas a permis d’identifier certaines valeurs proprement phraséologique, sémantique et textuelle qui semblent poser des problèmes particulièrement épineux. A ce titre, une classification de ce que nous avons appelé des erreurs d’acceptabilité textuelle a été établie, dans le but notamment d’avoir une vue globale sur les erreurs identifiables à ce niveau d’analyse. En bref, le présent travail retrace donc le cheminement de l’ensemble de notre thèse de ses débuts conceptuels jusqu’à la proposition d’un modèle explicatif permettant d’établir la description de toute occurrence erronée identifiée en langue étrangère – qu’elle soit notamment grammaticale (c’est-à-dire, imputable au système linguistique) ou textuelle(c’est-à-dire, imputable au texte).