Le rapport de la personne à l'institution dans l'histoire de la vie religieuse : son évolution des origines à la fin du XVIIIe siècle
Auteur / Autrice : | Germain Mbida |
Direction : | Marc Aoun |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit canonique |
Date : | Soutenance le 20/04/2015 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Théologie et sciences religieuses (Strasbourg ; 1997-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Droit, religion, entreprise et société (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Marie Gueullette |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Marie Gueullette, Anne Bamberg | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Nathalie Nabert, Daniel-Odon Hurel |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Ce rapport personne-institution s’appuie sur une double notion : la personne humaine et le salut en Jésus-Christ. Le désir du salut dans l’histoire de l’Église a pris son essor dans l’anachorétisme pour s’épanouir dans le cénobitisme. Les grandes Règles monastiques ont mis au point tout une pédagogie spirituelle, à travers toute une législation où le rapport personne institution se révèle interactif et fécond pour la transformation spirituelle de la personne. La période qui va du Xe au XIIIe siècle, caractérisée par les grandes réformes monastiques de Cluny et de Cîteaux ainsi que l’émergence des Ordres mendiants a permis au rapport personne-institution de confirmer sa fiabilité même au creuset de l’épreuve que fut la Révolution de 1789. L’analyse du rapport personne-institution montre que la personne crée l’institution, lui donne sens et légitimité et l’institution favorise l’avènement de la personne comme être-en-relation, se construisant sans cesse par l’ouverture à l’altérité.