Thèse soutenue

Enceintes urbaines en moyenne Alsace (1200-1850)

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Auteur / Autrice : Adrien Vuillemin
Direction : Georges BischoffJean-Jacques Schwien
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire
Date : Soutenance le 10/01/2015
Etablissement(s) : Strasbourg
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences humaines et sociales – Perspectives européennes (Strasbourg ; 2009-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Arts, civilisation et histoire de l'Europe (Strasbourg)
Jury : Président / Présidente : Isabelle Laboulais-Lesage
Examinateurs / Examinatrices : Hervé Mouillebouche
Rapporteurs / Rapporteuses : Nicolas Faucherre, Luc Bourgeois

Résumé

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Cette étude porte sur les systèmes défensifs d'une quarantaine de villes petites et moyennes, édifiés en Alsace centrale entre les XIIIe et XVe siècles, jusqu'à leur déclassement ou démantèlement définitif au XIXe siècle. Les ressources sollicitées sont de natures diverses : prospections des vestiges conservés, sondages archéologiques, documentation iconographique (plans, gravures, photographies anciennes), archives médiévales et modernes. Parmi ces dernières, une grande enquête sur l’état de conservation des enceintes des petites villes, bourgs et villages d’Alsace, initiée par le directeur des fortifications d’Alsace en 1779, livre un tableau exhaustif des systèmes fortifiés avant leur abandon. Les questions abordées portent sur les matériaux de construction, les diverses composantes de la défense (portes, murs, fossés, remparts...), les données topographiques et la chronologie des aménagements. Les enseignements majeurs, dans un domaine où seules les enceintes des grandes villes ont jusqu'à présent attiré l'attention, sont la diversité des réponses apportées au besoin de défense mais également des chronologies et types de structures qui n'ont rien à envier à ces grandes villes. Tout au moins jusqu'au XVIe siècle ; car sauf exception, ces villes petites et moyennes n'ont en effet pas pu prendre le virage du bastionnement des fortifications. Elles ont en revanche assez bien entretenu les structures héritées du Moyen Âge pour encore pouvoir être considérées comme des points d’appui dans la défense de la région par l'administration royale peu avant la Révolution.