Thèse soutenue

Apports des théories de la firme à l'étude des décisions d'internalisation de la production de la formation professionnelle

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Auteur / Autrice : Armand Mohammadmahdi Bahri
Direction : Pierre Romelaer
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de gestion
Date : Soutenance le 11/12/2015
Etablissement(s) : Paris 9
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale SDOSE (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Dauphine Recherches en management (Paris)
Entreprise : Veolia Environnement
Jury : Président / Présidente : Bernard de Montmorillon
Examinateurs / Examinatrices : Bernard de Montmorillon, Cécile Dejoux, Régis Coeurderoy, Claude Bodeau
Rapporteurs / Rapporteuses : Cécile Dejoux, Régis Coeurderoy

Résumé

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Malgré les enjeux stratégiques de l’organisation de la production de la formation professionnelle, très peu d’études empiriques ont été effectuées sur ce sujet. Cette lacune est particulièrement visible sur les choix de gouvernance, qui concernent la mobilisation des ressources et compétences internes ou le recours à des prestataires externes pour assurer les différentes étapes de conception et d’animation d’une action de formation. L’objectif de cette recherche est d’étudier les facteurs qui influent sur la décision d’internalisation ou d’externalisation de la production de la formation, à l’aide d’un modèle théorique issu des principales théories de la firme, à savoir la théorie des coûts de transaction et la (les) théorie(s) des ressources et compétences. Il me en évidence le lien entre les caractéristiques d’une action de formation (spécificité transactionnelle, spécificité foncière, récurrence, incertitude environnementale et interdépendance) et la décision d’internalisation. Cette relation est expliquée par un certain nombre de variables médiatrices liées à la perception des décideurs quant aux risques d’opportunisme et aux aptitudes de production et de coordination dont ils disposent en comparaison avec les prestataires externes. Le modèle théorique est mis à l’épreuve des faits à travers une étude de cas sur la direction de la formation du groupe Veolia. Nous avons mené dans un premier temps une étude qualitative pour mieux comprendre la façon dont les concepts du modèle émergent, prennent forme et influent sur la décision des praticiens dans le contexte de la production de la formation. Pour vérifier la validité des hypothèses avancées, nous avons ensuite conduit une démarche quantitative centrée sur un échantillon de 140 actions de formation, en mobilisant la méthode d’équations structurelle PLS (PLS-SEM). Les résultats obtenus apportent un éclairage significatif à l’analyse des décisions de gouvernance en matière de production de la formation professionnelle continue, et permettent également de souligner un certain nombre de lacunes sur les théories mobilisées.