La liberté soufflée : liberté individuelle, liberté politique et démocratie en Chine moderne (depuis 1919)
Auteur / Autrice : | Demin Xu |
Direction : | Patrice Vermeren |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance le 16/12/2015 |
Etablissement(s) : | Paris 8 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Pratiques et théories du sens (Saint-Denis, Seine-Saint-Denis ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Université de Paris VIII. Laboratoire d'études et de recherches sur les logiques contemporaines de la philosophie |
Jury : | Président / Présidente : Jean-René Garcia |
Examinateurs / Examinatrices : Patrice Vermeren, Muhamedin Kullashi, Dandan Jiang | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Laura Llevadot Pacual |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Selon Benjamin Constant, l’indépendance individuelle est le premier des besoins modernes. Mais, il semble que la sécurité dans les jouissances privées soit primordiale. Pour réaliser la liberté politique de chacun des individus, il a été mis en place, à partir de processus constitutionnels et du principe de la séparation des pouvoirs, des régimes représentatifs. A contrario de Constant, Alexis de Tocqueville fait procéder la démocratie de l’articulation entre la liberté et l’égalité. Ainsi, chez les deux, s’observe un passage de l’individu sujet à l’individu citoyen. Aujourd’hui, Pierre Rosanvallon affirme que la citoyenneté est plus qu’une « dette », elle est aussi un plaisir spirituel. Cependant, à partir des deux auteurs précités, Constant et Tocqueville, et de l’évaluation qu’ils font d’une tradition qui prend son origine dans les idées de Montesquieu et de Rousseau, on s’interrogera sur les concepts de liberté individuelle et de liberté politique, ainsi que ceux d’individualisme et d’égoïsme, jusqu’aux discours contemporains sur la démocratie en Chine (depuis le mouvement du 4 mai 1919).