Thèse soutenue

El hadj Mahmoudou Bâ, (1908-1978), créateur des écoles Al-Falah, modernisateur de l’enseignement en Afrique de l’ouest et centrale

FR
Auteur / Autrice : Mamadou samba Sy
Direction : Pierre-Philippe Rey
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Anthropologie
Date : Soutenance le 01/12/2015
Etablissement(s) : Paris 8
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences sociales (Saint-Denis, Seine-Saint-Denis ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Recherche et analyse des sociétés Maghreb-Europe
Jury : Président / Présidente : Ahmed Ben Naoum
Examinateurs / Examinatrices : Pierre-Philippe Rey
Rapporteurs / Rapporteuses : Abdoulaye Niang

Résumé

FR  |  
EN

Elhadj Mahmoudou Bâ, berger et illettré jusqu'à l'âge de seize ans, rompt avec le métier de pâtre au profit de l'école Coranique où, en quatre ans d'étude, il mémorisa le Coran entier. Assoiffé de savoir, il se rendit chez un marabout Maure avec qui, en quatre ans d'études, il obtint sa maitrise en Coran, et s'expatria en Arabie Saoudite pour poursuivre ses études qu'il parachèvera six ans plus tard, par un diplôme le plus élevé en science islamique. Érudit, imprégné des idées progressistes, il décida en 1940 de rentrer en Afrique afin de retirer son peuple de l'ignorance. Sur le terrain, il se heurta à des obstacles majeurs, du fait du colon et du marabout magicien, qui se sentant menacés par sa réforme, s'allièrent pour lui barrer le chemin, en vain. Convaincu que seul le savoir libère, Mahmoudou Bâ créa son école moderne à Djeol, son village natal, en 1941, et en fit de même dans toute l'Afrique Occidentale Française(AOF). En 1962, devenu responsable de l'enseignement arabe en Mauritanie, il put contrôler ses écoles nationales et internationales qui ont, empiriquement, contribué au rayonnement de la civilisation universelle, au recul de l'ignorance et au désenclavement culturel de l'Afrique de l'Ouest et centrale.