Thèse soutenue

Conséquences de la délétion spécifique de PAI-1 dans l'endothélium sur la réponse radio-induite de l'intestin

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Auteur / Autrice : Emilie Rannou
Direction : Jean-Christophe Sabourin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physiologie, physiopathologie et thérapeutique
Date : Soutenance le 17/03/2015
Etablissement(s) : Paris 6
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale physiologie, physiopathologie et thérapeutique
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) (Fontenay-aux-Roses ; 2002-....)
Jury : Président / Présidente : Joëlle Sobczak
Examinateurs / Examinatrices : Eric Ogier-Denis, Denis Vivien
Rapporteurs / Rapporteuses : Marc-André Mouthon, François Paris

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Les lésions radiques aux tissus sains représentent un réel problème de santé publique, puisqu’elles constituent l’un des principaux facteurs limitants des traitements radiothérapeutiques. Les concepts qui entourent leur pathogenèse ont progressivement évolués vers une vision intégrée de la pathogénèse, qui implique l’ensemble des compartiments qui composent le tissu cible. Parmi eux, l’endothélium semble tenir une place centrale dans la séquence d’évènements interdépendants qui conduisent au développement des lésions radiques. Grâce à l’utilisation de nouveaux modèles murins transgéniques, ce travail de thèse fournit la démonstration directe d’un continuum endothélium-dépendant dans l’évolution des lésions intestinales radiques. En effet, la modification du phénotype endothélial grâce à la délétion ciblée du gène SERPINE1, choisi du fait de son rôle clé dans le développement de l’entérite radique, influence différents paramètres du développement de la pathologie. Ainsi, les souris PAI-1 KOendo présentent une meilleure survie, ainsi que des atteintes tissulaires précoces et tardives moins sévères, après irradiation localisée du grêle. En outre, ces animaux présentent une diminution du nombre de cellules intestinales apoptotiques dans les heures qui suivent l’irradiation, de la densité de l’infiltrat de macrophages une semaine après irradiation, ainsi qu’une polarisation différentielle de ces macrophages tout au long du processus physiopathologique. Dans une volonté de protéger les tissus sains des effets secondaires de la radiothérapie sans entraver le traitement anti-cancéreux, l’intérêt de PAI-1 comme cible thérapeutique laisse peu de place aux doutes.