Thèse soutenue

NIKΗΣ ou de la victoire sportive. Récompenses et vainqueurs en Grèce ancienne (du VIIIe s. à 146 av. J.-C.)

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Auteur / Autrice : Axelle Davadie
Direction : Alexandre Farnoux
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Archéologie
Date : Soutenance le 21/11/2015
Etablissement(s) : Paris 4
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Histoire de l’art et archéologie (Paris ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Orient et Méditerranée (Ivry-sur-Seine, Val de Marne ; 2006-....)
Jury : Président / Présidente : Michèle Brunet
Examinateurs / Examinatrices : Alexandre Farnoux, Jean-Charles Moretti, Daniela Lefèvre-Novaro
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Charles Moretti

Résumé

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Ce travail a interrogé les relations entre la victoire, la récompense et le vainqueur, dans les concours sportifs, en Grèce ancienne, du VIIIe s. av. J.-C. jusqu’à la prise de Corinthe par Mummius. Durant tous ces siècles, les concours, les récompenses et la place du vainqueur dans la cité ont connu des évolutions. Outre l’augmentation du nombre de rencontres et la constitution de la période, les récompenses ont aussi varié tant dans leur nature que dans leur signification. Nous avons étudié les rapports entre les trois termes de notre sujet selon trois perspectives : établir la victoire pour proclamer le vainqueur. Différents moyens sont alors lentement expérimentés, de la constitution d’un jury à l’équipement des lieux et à l’autopsis de la victoire, en passant par l’ouverture de nouvelles épreuves et catégories, tant humaines qu’animales. Puis comment la récompense et sa remise transforment l’athlète vainqueur sur le lieu même de son succès. A la cérémonie de proclamation et de couronnement dans le sanctuaire succèdent, dans un temps plus ou moins long, la mise en image et en mots. La victoire acquise et affirmée, la récompense reçue lui confèrent alors un statut nouveau et peuvent donner lieu à un enrichissement personnel. Dans une troisième partie nous avons analysé la relation entre l’athlète vainqueur et la cité de ses pères, selon trois axes : le premier met en évidence la rivalité entre certaines cités pour obtenir la gloire d’une proclamation. Le retour de l’athlète donne lieu à des cérémonies variées selon qu’elles sont familiales ou civiques. Enfin, nous avons confronté l’image négative transmise par certaines de nos sources à la carrière de quelques vainqueurs.