Thèse soutenue

Théodore (1817-1885) et Albert (1849-1939) Ballu : architectes constructeurs et restaurateurs

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Auteur / Autrice : Flavie De Montgolfier-Seznec
Direction : Bruno Foucart
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire de l'art
Date : Soutenance le 14/03/2015
Etablissement(s) : Paris 4
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Histoire de l’art et archéologie (1992-.... ; Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre André Chastel (Paris)
Jury : Président / Présidente : Jean-Yves Andrieux
Rapporteurs / Rapporteuses : François Robichon, Fabienne Chevallier

Résumé

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Elève à l’école des Beaux-arts de Paris, premier prix de Rome à l’âge de 23 ans, Théodore Ballu (1817-1885) prolonge sa formation à l’Ecole française de Rome, et en Grèce, avant même l’ouverture de l’Ecole française d’Athènes. Sa carrière d’architecte, longue d’une trentaine d’années, est exceptionnelle. Auteur d’un quart des églises parisiennes construites sous le Second Empire, de l’Hôtel de Ville de Paris en collaboration avec Deperthes, et de plusieurs édifices ou monuments civils, il est un représentant majeur de l’éclectisme architectural. Ses édifices religieux auront une influence sur ses contemporains et sur la jeune génération d’architectes. Formé par son père et par Auguste Magne, Albert Ballu (1849-1939) a une carrière multiple et internationale : auteur du palais de justice néo-classique de Charleroi et de celui plus éclectique de Bucarest, il adapte ses autres productions aux techniques architecturales du tournant du XXe siècle. Architecte diocésain et architecte en chef des monuments historiques, il s’investit beaucoup en Algérie, jusqu’aux années 1920, où il fouille les grands sites romains, restaure les édifices religieux et construit des édifices variés. Chef de file de la valorisation de l’Algérie romaine et musulmane, il est l’architecte restaurateur de très nombreux édifices diocésains et monuments historiques, spécialement dans les départements des Charentes, en Bretagne et en Corse. Il se spécialise, aussi, dès 1889, dans la construction de pavillons d’expositions universelles. Résultant d’une étude détaillée de la vie et de l’oeuvre de ces architectes, cette thèse évalue leur importance dans la mise en place de modèles architecturaux et dans l’orientation des restaurations architecturales des années 1850 à 1920.