Thèse soutenue

Ptolémaïs en Haute-Egypte : une cité grecque au coeur de la Thébaïde (IVe s. av. J.-C. - IIIe s. apr. J.-C.)

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Matthieu Vallet
Direction : Bernard Legras
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire ancienne
Date : Soutenance le 10/12/2015
Etablissement(s) : Paris 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale d'Histoire de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (Paris ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Anthropologie et histoire des mondes antiques (Paris ; 2010-....)
Jury : Président / Présidente : François Chausson
Examinateurs / Examinatrices : Bernard Legras, François Chausson, Catherine Grandjean, Damien Agut-Labordère
Rapporteur / Rapporteuse : Katelijn Vandorpe, Andréas Helmis

Résumé

FR  |  
EN

La cité de Ptolémaïs, fondée par Ptolémée Ier Sôtèr (323-283 av. J.-C.) en Thébaïde est la seule cité grecque de la région jusqu’au IIIe s. apr. J.-C. La spécificité de son organisation civique dans la région des grands sanctuaires égyptiens du sud de l’Égypte et sa proximité avec Thèbes, l’ancienne capitale pharaonique, en font un objet d’étude tout à fait singulier en Thébaïde. Toutefois, la ville de Ptolémaïs en Haute-Égypte constitue également aux périodes lagide et romaine, un centre administratif, militaire, économique et culturel majeur de la région. La spécificité civique de la cité s’oppose donc à l’intégration poussée de la ville de Ptolémaïs au sein de la Thébaïde et à sa participation au contrôle royal puis impérial de la région. Dès lors, s’intéresser à Ptolémaïs revient à s’interroger sur les conséquences potentielles de l’organisation civique de Ptolémaïs sur son intégration à la Thébaïde et réciproquement. Pour conduire cette réflexion cette thèse repose sur l’analyse d’un corpus de sources abondant réunissant des papyrus, des inscriptions et des ostraka grecs et démotiques, ainsi que quelques extraits d’auteurs grecs et latins. Cette analyse tire profit des renouvellements historiographiques récents tant ceux relatifs aux cités grecques aux périodes hellénistique et romaine, que ceux relatifs à l’élaboration progressive de l’État lagide et de la province romaine d’Égypte après lui.