Auteur / Autrice : | Nicolas Fraize |
Direction : | Gaël Malleret |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Neurosciences |
Date : | Soutenance le 28/04/2015 |
Etablissement(s) : | Lyon 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Neurosciences et Cognition (NSCo) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon (Bron ; Saint-Priest-en-Jarez ; 2011-....) |
Jury : | Président / Présidente : Rémi Gervais |
Rapporteurs / Rapporteuses : Serge Laroche, Juan Marcos Alarcon |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Contrairement à l'opinion populaire l'oubli pourrait être utile: il permettrai le filtrage des informations non-essentielles. Le travail de cette thèse vise à déterminer les bases biologiques de cet oubli adaptatif, en particulier dans le contexte de la mémoire de travail (MT). Nous avons adopté une approche comparative grâce à l'entrainement de rats dans un trois taches comportementales dans un labyrinthe radial visant à tester trois processus cognitifs distincts: la mémoire à long terme, la MT et le traitement des interférences proactive (IP). Nous avons montré que l'information supposée être stockée en MT pouvait perdurer plus longtemps que nécessaire et interférer, plus tard, avec le stockage de nouvelles informations. L'oubli des premiers essais est donc nécessaire pour éviter les IP. Pour comprendre les bases biologiques de cet oubli, nous avons utilisé trois approches. Nous avons effectué une étude immunohistochimique visant à comprendre dans quelle région du cerveau le traitement des IP se produit. Cette étude a montré que ce traitement requiert l'inactivation du gyrus denté de l'hippocampe. Nous avons ensuite effectué une analyse en western-blot pour identifier les processus moléculaires à la base de cette inhibition. Cette étude montre que, dans l'hippocampe, différents processus de plasticité synaptique pourraient se produire pendant le traitement des IP. La troisième approche, vise à comprendre à quel moment ce traitement se produit. Cette étude montre un rôle du sommeil lent dans le traitement des IP. Ces travaux nous aident donc à identifier les mécanismes responsables de l'oubli utile d'informations et donc à mieux comprendre comment le cerveau gère les IP