Etude des effets de l'arsenic et du cuivre sur un macrophyte aquatique, Myriophyllum alterniflorum D.C. : évaluation des biomarqueurs pour la détection précoce de pollution
Auteur / Autrice : | Maha Krayem |
Direction : | Pascal Labrousse, Véronique Deluchat |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'eau et de l'environnement |
Date : | Soutenance le 15/12/2015 |
Etablissement(s) : | Limoges en cotutelle avec École doctorale des Sciences et de Technologie (Beyrouth) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences pour l'environnement Gay Lussac (La Rochelle ; 2009-2018) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Groupement de Recherche Eau, Sol, Environnement |
Jury : | Président / Présidente : Bou karim Chawki |
Examinateurs / Examinatrices : Pascal Labrousse, Véronique Deluchat, David Delmail, Zeinab Saad, Véronique Kazpard | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jihad Attieh, Jacques Haury |
Mots clés
Résumé
L’utilisation des plantes aquatiques comme indicateurs de la qualité des eaux de rivière a débuté dès le XXème siècle. Parmi les macrophytes utilisés, le myriophylle à fleurs alternes, Myriophyllum alterniflorum a démontré dans plusieurs études sa capacité bioaccumulatrice des métaux et son intérêt en tant que bioindicatrice de qualité de l’eau. L’objectif de cette étude est d’identifier chez cette espèce des biomarqueurs sensibles pour la détection précoce de pollution d’une rivière par un métal, le cuivre et un métalloïde, l’arsenic. Pour atteindre cet objectif, un milieu synthétique dont la composition est représentative de la qualité des eaux de la rivière Vienne, a été préparé (milieu Vienne). Une fois les conditions opératoires maîtrisées, le développement du macrophyte est suivi dans trois milieux : un milieu témoin, un milieu contaminé en cuivre et un autre en arsenic avec des concentrations d’exposition au polluant de 100 µg/L pendant 21 jours. Durant cette période, des biomarqueurs physiologiques (activités respiratoires et photosynthétiques, potentiel osmotique), biochimiques (les concentrations en chlorophylle a, b et en caroténoïdes, les teneurs en malondialdéhyde, les phytochélatines) ont été analysés. Ces suivis ont été réalisés en système fermé dans des boites de culture de 400mL in vitro en tenant compte de la trophie du milieu (condition eutrophe et oligotrophe), puis en système recirculé dans des aquariums de 150 L, toujours dans le milieu Vienne, mais cette fois en se plaçant dans différentes conditions hydrodynamiques (zones turbulente, laminaire à une vitesse de 3 cm/s et calme).