Le beau pays : esthétique des paysages réels
Auteur / Autrice : | Justine Balibar |
Direction : | Bernard Sève, Marianne Massin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie (métaphysique, épistémologie, esthétique) |
Date : | Soutenance le 14/11/2015 |
Etablissement(s) : | Lille 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Lille ; 2006-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Savoirs, textes, langage (Villeneuve d'Ascq, Nord) |
Jury : | Président / Présidente : Anne Boissière |
Examinateurs / Examinatrices : Bernard Sève, Marianne Massin, Anne Boissière, Paolo D'Angelo, Pierre-Henry Frangne | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Paolo D'Angelo, Pierre-Henry Frangne |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
« Paysage » : un même mot recouvre aujourd’hui deux concepts distincts. Un paysage est une image (picturale, graphique, photographique, cinématographique, etc.) représentant une portion de territoire ; mais c’est aussi une portion de territoire réel dans le monde qui nous entoure, celle-là même qui peut faire l’objet d’une représentation imagée. Pour autant, le paysage n’est pas un simple environnement, mais un environnement d’un certain type, susceptible de donner lieu à une expérience esthétique distincte de celle d’un jardin, d’une forêt ou d’un bâtiment par exemple. Pour s’en tenir à un contexte culturel occidental, on constate que, bien que les paysages occupent une place importante dans l’expérience esthétique en général, ils ne sont guère mis en valeur dans la philosophie esthétique, qui tend souvent à les ignorer pour se consacrer exclusivement à l’art et aux œuvres d’art, ou bien à les méconnaître en les réduisant à autre chose – représentations artistiques ou simples environnements naturels. Dans cette thèse, on propose une réflexion de philosophie esthétique sur les paysages réels, en s’appuyant sur l’analyse approfondie de paysages particuliers, traités tantôt comme exemples illustratifs, tantôt comme véritables cas d’étude. Après avoir défini un concept autonome de paysage réel, distinct à la fois des paysages représentés et des simples environnements physiques, on s’interroge sur les conditions de l’identification de paysages particuliers. On s’appuie pour cela sur une série de paysages situés dans le pays qu’il est d’usage, outremonts, d'appeler « il Bel Paese », « le Beau Pays ».