Thèse soutenue

Comment l'exposition au risque affecte la valeur ? : les fusions transfrontalières et les effets du plan Paulson

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Auteur / Autrice : Junyao Zhang
Direction : Nihat AktasEric De Bodt
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Gestion
Date : Soutenance le 03/07/2015
Etablissement(s) : Lille 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale des Sciences Juridiques, Politiques et de Gestion (Lille)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Lille School Management Research Center - Lille School of Management Research Center - ULR 4112
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Riccardo Calcagno, Joël Petey, Piet Sercu

Résumé

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La gestion du risque est un sujet primordial au niveau d’une entreprise et au niveau de l’Etat. Cette thèse investigue ce thème au travers de trois essais empiriques. Le premier essai s’intéresse à la gestion du risque de change par les entreprises. Les résultats montrent que les Fusions & Acquisitions transfrontalières offrent une couverture opérationnelle contre le risque de change. De plus, cette technique de couverture crée de la valeur pour les actionnaires. La baisse de l’exposition au risque de change (en valeur absolue) est positivement associée avec les rentabilités anormales cumulées (CAR) pour les acquéreurs. Le deuxième et le troisième essai se concentrent sur la gestion du risque au niveau de l’État - le plan de sauvetage (dit « plan Paulson ») pendant la crise financière récente aux États-Unis. Le deuxième essai confirme dans un premier temps l’effet positif du plan sur les CAR et la réduction des probabilités de défaut pour les banques participantes autour de son annonce initiale. Pourtant, l’effet du plan n’est pas neutre au sein des banques : les grands joueurs ont été les gagnants. Le dernier essai analyse les effets de bord du plan Paulson sur les pratiques d’octroi de prêts. Nos résultats révèlent qu’il y a un effet de bord positif et significatif de l’intervention gouvernementale sur la maturité des prêts syndiqués pendant la période postérieure à la crise, de 2010 à 2012. Néanmoins, cet impact positif n’apparaît pas pour la taille des prêts syndiqués. En somme, cette thèse empirique met en lumière d’une part les moyens efficaces d’une gestion du risque de change pour les entreprises, comme par exemple la couverture opérationnelle, et ses implications positives pour les actionnaires des acquéreurs, et d’autre part les résultats attendus d’une intervention de l’Etat, comme celle du plan Paulson, les effets de bord et les effets hétérogènes entre les établissements financiers.