Structure du capital et performance des entreprises familiales françaises introduites en bourse
Auteur / Autrice : | Richard Abi Saleh |
Direction : | Jean-François Gajewski |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de Gestion |
Date : | Soutenance le 08/10/2015 |
Etablissement(s) : | Université Grenoble Alpes (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale sciences et ingénierie des systèmes, de l'environnement et des organisations (Chambéry ; 2007-2021) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de recherche en gestion et en économie (Annecy) |
Jury : | Président / Présidente : Pierre Chollet |
Rapporteur / Rapporteuse : Carole Gresse, Joanne Hamet |
Mots clés
Résumé
Cette thèse a pour objectif d'analyser la structure du capital et la performance des entreprises familiales Françaises qui s'introduisent en Bourse. A partir d'un échantillon de 90 entreprises familiales appartenant à l'indice CAC All-Tradable de 2010 à 2013, nous constatons que la structure du capital des entreprises familiales est caractérisée par un faible niveau d'endettement avec une préférence pour l'endettement à court terme par rapport au long terme. De plus, la structure de capital des entreprises familiales vérifie les théories classiques du financement, l'hypothèse de ‘market timing', la théorie du ratio d'endettement optimal et de la théorie du financement hiérarchique. Ensuite, nous analysons les performances à court terme et à long terme des entreprises familiales françaises qui s'introduisent en Bourse. Les résultats montrent les différentes techniques d'expropriation employées par les propriétaires des entreprises familiales. A la date de l'introduction en bourse, la majorité des propriétaires des entreprises familiales sont à la fois les directeurs généraux et les présidents des conseils d'administration. Après l'introduction en bourse, les propriétaires des entreprises familiales détiennent environ 80% des droits des flux de trésorerie et nous constatons que la différence entre leurs droits aux flux de trésorerie et leurs droits de vote a augmenté. La sous-évaluation au premier jour est voisine de 2%, ce qui révèle que les entreprises familiales sont correctement évaluées lors de l'émission. Les entreprises familiales surperforment l'indice de marché dans les trois premiers mois de l'émission et après la troisième année. Nous trouvons aussi que le changement des droits de propriété et de contrôle avant et après l'introduction en Bourse explique les performances à court et à long terme contrairement aux mécanismes de gouvernance.