Thèse soutenue

Impact des stratégies de post-traitements sur la génotoxicité des aérosols complexes émis par les moteurs diesel utilisant des carburants biosourcés

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Auteur / Autrice : Claire Barraud
Direction : Véronique André
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Aspects moléculaires et cellulaires de la biologie
Date : Soutenance en 2015
Etablissement(s) : Caen
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Normande de biologie intégrative, santé, environnement (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Aliments bioprocédés toxicologie environnements (Caen ; 2012-....)
Jury : Président / Présidente : François Sichel
Examinateurs / Examinatrices : Véronique André, François Sichel, Lydie Sparfel, Michel de Méo
Rapporteurs / Rapporteuses : Lydie Sparfel, Michel de Méo

Résumé

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Ce travail de thèse a pour but d’évaluer la génotoxicité des aérosols complexes issus de moteurs diesel ainsi que l'impact des nouveaux carburants réglementés (esters méthyliques du colza, emc) et des stratégies de post-traitements (catalyseurs d’oxydation et filtres à particules) des motorisations actuelles. Un dispositif original d’exposition des divers modèles biologiques, directement aux flux d’aérosols, a été utilisé en comparaison avec les méthodes classiques d’exposition en phase liquide. Il permet d'observer les effets de l'aérosol dans sa globalité, de manière à mimer des conditions plus réalistes. Ce modèle d'exposition « on line » apporte une vision novatrice de la génotoxicité et de la mutagénicité des émissions de moteurs diesel, mettant en avant la contribution significative de la phase gazeuse. En contraste, l’implication de la phase particulaire serait beaucoup plus limitée. Les systèmes de dépollution entrainent une diminution très significative des effets mutagènes et génotoxiques de la phase particulaire. Le protocole « on line » a permis de montrer qu’une génotoxicité et une mutagénicité limitées mais significatives restaient associées à la phase gazeuse. Concernant les biocarburants, la phase particulaire apparaît globalement plus génotoxique et mutagène que celle issue du gazole standard. Toutefois, l’aérosol complet étudié avec le protocole « on line » révèle un potentiel pro-oxydant plus faible de ces biocarburants. Dans tous les cas, les différences entre carburants sont fortement réduites, voire abolies, par les systèmes de dépollution.