Thèse soutenue

Le rôle de la formation professionnelle et de l’apprentissage face au paradigme de l’économie fondée sur la connaissance
FR  |  
EN
Accès à la thèse
Auteur / Autrice : Khadidja Benallou
Direction : Jean BonnetAbdelaziz Salem
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques générales
Date : Soutenance en 2015
Etablissement(s) : Caen en cotutelle avec Université d'Oran
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale économie-gestion Normandie (Caen)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherche en économie et management (Rennes ; Caen ; 2004-....)
Jury : Président / Présidente : François Facchini
Examinateurs / Examinatrices : Jean Bonnet, Abdelaziz Salem, François Facchini, Diégo Legros, Samir Baha-Eddine Maliki, Fayçal Ben-Salem Mokhtari
Rapporteurs / Rapporteuses : Diégo Legros, Samir Baha-Eddine Maliki

Résumé

FR  |  
EN

Dans le contexte de l’économie fondée sur la connaissance, cette thèse a pour ambition de répondre à un double objectif. Dans une approche microéconomique, le premier axe a pour objectif d’expliquer les effets de la formation sur la productivité des firmes. Le deuxième axe de cette recherche s’efforce d’élargir les sources de productivité et se propose d’analyser les liens entre changement organisationnel, changement technologique et productivité. Une littérature bien fouillée nous a permis une analyse théorique minutieuse. Nous analysons tout d’abord l’évolution de la formation professionnelle et de l’apprentissage selon les théories du capital humain et selon les évolutions règlementaires incitant les entreprises à investir dans la formation de leurs employés. Ensuite, nous considérons des analyses empiriques caractérisées par des tests statistiques et des modèles économétriques. Le premier est de nature récursif triangulaire, il vérifie le lien entre formation, innovation et productivité des PMI. Le deuxième est plutôt interactif, puisqu’il étudie le sens bilatéral entre changement organisationnel et changement technologique, et l’impact de ces changements sur la productivité des PMI. Les résultats indiquent que l’activité de formation n’a pas d’effet direct sur la productivité des firmes. L’impact est plutôt indirect grâce à l’innovation. L’apport de notre travail réside dans le fait de considérer la formation comme un input d’innovation et de s’affranchir du lien classique direct entre investissement en capital humain et productivité. De ce fait, nous considérons la formation des salariés non seulement comme un moyen d’acquisition de connaissances mais également comme une source de création de connaissances (innovation de produit, innovation de procédé). La productivité des entreprises est également affectée par d’autres sources de connaissances. Les changements organisationnels impactent en partie la performance des PMI. C’est plus particulièrement l’intensité de la mise en œuvre des innovations organisationnelles qui a un effet positif et significatif sur la productivité du travail. Nous retenons que les activités de formation à elles seules n’ont pas d’effet direct sur la productivité, sauf si elles s’accompagnent de nouvelles pratiques organisationnelles.