Simulation Monte Carlo GATE et dosimétrie en radiothérapie peropératoire pour le cancer du sein
Auteur / Autrice : | Dounia Bouzid |
Direction : | Olivier Pradier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie-santé |
Date : | Soutenance le 20/11/2015 |
Etablissement(s) : | Brest |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Santé, information-communication et mathématiques, matière (Brest, Finistère) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de traitement de l’information médicale (Brest, Finistère) |
Jury : | Président / Présidente : Dimitris Visvikis |
Examinateurs / Examinatrices : Olivier Pradier, Dimitris Visvikis, Stéphane Supiot, Ziad El Bitar | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Stéphane Supiot, Ziad El Bitar |
Mots clés
Résumé
La radiothérapie externe représente une part importante du traitement conservateur du sein. Le calendrier classique consiste à délivrer une dose totale de 50 Gy en 25 fractions sur 5 semaines. Pour certaines catégories de femmes, une radiothérapie de 5 à 6 semaines, avec des transports longs et fréquents est parfois difficile à réaliser. La radiothérapie peropératoire (RIOP) permet de prévenir le risque de récidive locale dans le lit tumoral, et ne nécessite que quelques jours d’hospitalisation. Cette étude se concentre sur l’utilisation d'une source de rayons X miniaturisée de faible énergie (50kV). Après résection chirurgicale de la tumeur, un applicateur est inséré dans le lit tumoral et le système délivre une dose unique de 20 Gy à sa surface. Cependant, il n'y a pas de prescription personnalisée ni d'information sur la dose délivrée et ce point est contestable, car un texte officiel recommande une optimisation de la dose individuelle. Dans ce contexte, un calcul Monte Carlo permet d'évaluer avec précision la dose délivrée à la patiente en simulant le transport des particules. Cette thèse propose d'évaluer ce critère de dose absorbée le plus justement possible à partir d'une modélisation réaliste de la source de rayons X et de calculs de dose individuels à l'aide de simulations de Monte Carlo en prenant en compte les hétérogénéités tissulaires du sein. Des mesures dosimétriques in vivo viennent également confirmer les résultats de simulations.