Thèse soutenue

Les enfants au Néolithique : du contexte funéraire à l'interprétation socioculturelle en France de 5700 à 2100 avant J.-C.

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Mélie Le Roy
Direction : Anne-Marie TillierStéphane Rottier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Anthropologie biologique
Date : Soutenance le 17/03/2015
Etablissement(s) : Bordeaux
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences et Environnements (Pessac, Gironde)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : PACEA De la Préhistoire à l'Actuel : Culture, Environnement, Anthropologie
Laboratoire : De la Préhistoire à l'Actuel : Culture, Environnement et Anthropologie (Talence)
Jury : Président / Présidente : Dominique Castex
Examinateurs / Examinatrices : Françoise Le Mort
Rapporteurs / Rapporteuses : Marie Besse, Philippe Chambon

Résumé

FR  |  
EN

Durant le Néolithique en France (5700-2100 ans av. J.-C.), plusieurs groupes culturels principalement définis à partir du mobilier se succèdent. Les pratiques funéraires témoignent de changements majeurs au cours de cette période. Les sépultures d’abord individuelles, ont tendance à être regroupées, avant que la monumentalisation et la collectivisation des tombes se mettent en placeau Néolithique moyen pour devenir combiné et quasi exclusives à la fin du Néolithique. L’objectif de ce travail est l’étude des individus immatures dans divers contextes (pratiques funéraires, recrutement, analyse spatiale) et une discussion de leur considération sociale à partir des résultats obtenus.Une analyse multi-scalaire, fondée sur un inventaire de 8124 sites, associe les données archéologiques et biologiques et elle a été couplée à un SIG. La base de données ainsi constituée a vocation à être disponible sous la forme d’une plateforme collaborative en ligne.Huit sites du Néolithique moyen et de la fin du Néolithique ont fait l’objet d’une étude plus approfondie avant d’être intégrés à l’ensemble de l’échantillon. Les résultats documentent une organisation spécifique aux individus immatures mise en place à l’échelle du site. Une diversité de traitements est également visible à une échelle plus large, autorisant certains regroupements de sites d’un point de vue géographique et chronologique. Les différences observées semblent refléter des âges de rupture dans la considération sociale des individus immatures et conduisent à une discussion sur la présence de tranches d’âge au sein de la cohorte des défunts non-adultes, comme autant d’étapes sociales depuis la naissance jusqu’à l’âge adulte.