Auteur / Autrice : | Ibrahim Malam Mamane Sani |
Direction : | Gilles Ferréol |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie |
Date : | Soutenance le 07/12/2015 |
Etablissement(s) : | Besançon |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Langages, Espaces, Temps, Sociétés (Besançon ; 1991-2016) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire culture, sport, santé, société (C3S) (Besançon) |
Jury : | Président / Présidente : Maryse Gaimard |
Examinateurs / Examinatrices : Gilles Ferréol, Maryse Gaimard, Stéphane Callens, Bernard Guesnier | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Stéphane Callens, Bernard Guesnier |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Dans un pays sahélien comme le Niger, l'espace social dédié à l'alimentaire est culturellement riche de savoirs. Pourtant, peu d'écrits font de ce constat un objet d'étude sociologiquement pertinent. La présente réflexion se donne pour tâche d'analyser la portée des déterminants culturels dans la survenance des famines. S'appuyant sur des matériaux de nature socio-anthropologiques, cette thèse met en exergue des problèmes de gouvernance pour expliquer le prégnance des crises de subsistance. Malgré le poids des facteurs culturels sous-tendant le modèle de consommation des Gouréens, il est intellectuellement risqué d'affirmer que les tabous alimentaires peuvent constituer des causes sérieuses de disettes dans cette partie du Niger confrontée à une succession de déficit de productions vivrières. Toutefois, notre contribution montre que ces interdits demeurent un élément amplificateur, surtout dans des milieux à forte croyance traditionnelle. La méthodologie utilisée tout au long de cette démarche se fonde sur des méthodes qualitatives et quantitatives et prend appui sur divers outils de collecte comme les guides d'entretien semi-directifs, les focus groups et un questionnaire de type CAP (connaissance, attitudes, pratiques).