Rebeyrolle, Paul (1926-2005) : peintre français des IVe et Ve républiques
Auteur / Autrice : | Stéphane Vacquier |
Direction : | Pierre Wat |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Soutenance le 11/12/2015 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Espaces, Cultures, Sociétés (Aix-en-Provence) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Temps, espaces, langages, Europe méridionale-Méditerranée (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône) |
Jury : | Président / Présidente : Laurence Bertrand-Dorléac |
Examinateurs / Examinatrices : Laurence Bertrand-Dorléac, Jean-Louis Prat, Richard Leeman |
Mots clés
Résumé
Tels que l’historiographie de l’art les a enregistrées, l’œuvre de Paul Rebeyrolle et sa carrière (1945-2005) posent question au-delà de cette définition stricte, base factuelle d’une hypothétique notice d’encyclopédie : qu’est-ce qu’un peintre français des IVe et Ve républiques ? Paul Rebeyrolle est connu pour être méconnu, reconnu, toujours, comme un excellent peintre, loué par certains comme l’un des plus importants de la période, en France, mais demeure réduit à la portion congrue de l’histoire de l’art contemporain français, lorsque celle-ci juge bon de le mentionner. Il a pourtant bénéficié d’un succès précoce, dans les années 1950, dans le sillage d’un Bernard Lorjou ou, surtout, d’un Bernard Buffet, avant de subir un désaveu équivalent. Un marchand aussi important qu’Aimé Maeght et des préfaciers aussi renommés que J.-P. Sartre ou M. Foucault n’y auront rien changé. En cela, il est exemplaire de tout un pan de l’art français qui, avec la Ve république et sa politique culturelle, semble avoir été déclassé pour un certain nombre de raisons qu’il reste encore à évaluer : différends esthétiques, mésententes plastiques, dénis hérités de la querelle des abstraits et des figuratifs, non-dits liés à la question de l’engagement politique de l’artiste, imprécisions ou partis-pris critiques et légèreté des commentaires journalistiques friands de poncifs... Autant de malentendus qui ont contribué à brouiller la juste appréciation de son œuvre et l’ont tenu éloigné d’une véritable reconnaissance institutionnelle.