Une avant-garde à réaction : gestualité, lyrisme et autopromotion chez Georges Mathieu (1944-1975)
Auteur / Autrice : | Marine Rochard |
Direction : | Éric de Chassey |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'Art |
Date : | Soutenance le 28/04/2014 |
Etablissement(s) : | Tours |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Tours ; 1996-2018) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Interactions, transferts, ruptures artistiques et culturels (Tours) |
Jury : | Président / Présidente : Pierre Wat |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Baptiste Minnaert, Annie Claustres, Serge Guilbaut, Sylvie Ramond |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L’étude de l’œuvre de Georges Mathieu, artiste controversé dont les activités s’étendent sur les décennies suivant la Seconde Guerre Mondiale, vise à éclairer un parcours méconnu afin de pouvoir l’intégrer de manière plus pertinente dans le champ de l’histoire de l’art contemporain. S’intéresser aux réseaux au sein desquels a gravité l’artiste permet de considérer globalement l’abstraction lyrique et de dessiner des relations complexes entre les différents acteurs des mondes de l’art. Les enjeux du contexte artistique des années 1950 sont ainsi mis en avant plus précisément, conduisant à l’identification de stratégies de promotion en partie basées sur les mythologies du geste créateur. Mathieu, élaborant son discours par anticipation de sa réception et se présentant comme une personnalité médiatique ambivalente, s’inscrit dans une dialectique inhérente de l’art à l’ère postmoderne : l’oscillation perpétuelle entre culture d’élite et culture de masse