Thèse soutenue

Changements organisationnels, structures industrielles et innovations environnementales : le cas des firmes industrielles françaises

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Auteur / Autrice : Simon Nadel
Direction : Danielle Galliano
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance le 05/12/2014
Etablissement(s) : Toulouse 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Temps, Espaces, Sociétés, Cultures (Toulouse)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Laboratoire d'étude et de recherche sur l'économie, les politiques et les systèmes sociaux (Toulouse)

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Mots clés libres

Résumé

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La thèse analyse les déterminants de l’adoption des innovations environnementales dans l’industrie française et ses interactions avec les changements organisationnels, d’une part, et les structures industrielles, d’autre part. Elle offre tout d’abord une revue de la littérature économique qui fonde l’analyse de l’innovation environnementale. Elle propose ensuite une analyse empirique, sur données d’entreprise, du comportement éco-innovateur des firmes autour de trois éclairages. La première partie explore les déterminants microéconomiques de l’adoption des innovations environnementales, d’abord de l’ensemble des firmes industrielles, ensuite selon leur orientation stratégique, i.e selon que leur comportement éco-innovateur soit porté par des dynamiques d’offre, de demande ou règlementaires. La seconde partie étudie les relations de complémentarités qui se nouent entre les changements dans l’organisation de la firme et l’adoption d’innovations environnementales et met en lumière les dynamiques organisationnelles associées à l’adoption d’un Système de Management Environnemental. Enfin, une dernière partie est consacrée à mettre en évidence la coévolution entre les comportements microéconomiques d’adoption d’innovations environnementales et les systèmes sectoriels d’innovation. La thèse montre que les processus d’innovation environnementale résultent de combinaisons toujours spécifiques, à l’échelle microéconomique, de logiques internes et externes à la firme. Ces spécifications renvoient à des processus de complémentarités intraorganisationnels ainsi que des processus d’interaction entre la firme et son environnement.