« Les sculptures ne sont pas uniquement des sculptures » : réception de l’art inuit contemporain en France des années 1950 à nos jours
Auteur / Autrice : | Florence Duchemin-Pelletier |
Direction : | Thierry Dufrêne |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Soutenance le 01/07/2014 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Espaces, Temps, Cultures (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 2000-....) |
Jury : | Président / Présidente : Monique Jeudy-Ballini |
Examinateurs / Examinatrices : Thierry Dufrêne, Monique Jeudy-Ballini, Laurent Baridon, Jean-Luc Gautier-Gentès, Norman David Vorano | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Monique Jeudy-Ballini, Laurent Baridon |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Dans le milieu des années 1950, des expositions itinérantes d’art inuit contemporain sont envoyées sur plusieurs continents. Elles y connaissent une réception enthousiaste en raison du positionnement particulier que leur confère James A. Houston, à cheval sur les sphères conceptuelles du moderne et du supposé primitif. Seule la France, dont l’imaginaire collectif s’est pourtant largement enrichi de figures polaires depuis les missions d’apostolat et d’exploration, affiche alors une certaine défiance à l’endroit de cette nouvelle forme artistique. Cette thèse propose d’examiner les conditions de réceptions de l’art inuit contemporain dans un contexte hexagonal dominé jusque dans les années 1970 par le paradigme primitiviste, avant de se concentrer sur la multiplication des initiatives individuelles et collectives qui, depuis le début des années 1980, marquent un renouvellement du regard. Tout le long, l’art inuit est questionné dans sa faculté à être saisi comme un outil opératoire désignant une forme d’authenticité artistique ou culturelle. Un dernier pan s’intéresse au discours autochtone et aux jeux de double adresse auquel s’exercent les artistes inuit.