Thèse soutenue

La compréhension des gentilés Polacy, Niemcy, Francuzi et Europejczycy par la jeunesse polonaise contemporaine : une étude ethnolinguistique

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Auteur / Autrice : Aline Viviand
Direction : Olivier GallandElżbieta Biardzka
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sociologie et linguistique
Date : Soutenance le 25/11/2014
Etablissement(s) : Paris 4 en cotutelle avec Uniwersytet Wrocławski
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Concepts et langages (Paris ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Groupe d’Études des Méthodes de l’Analyse Sociologique de la Sorbonne (Paris ; 1998-....) - Groupe d’Études des Méthodes de l’Analyse Sociologique de la Sorbonne (Paris ; 1998-....)
Jury : Président / Présidente : Patricia von Münchow
Examinateurs / Examinatrices : Jerzy Bartmiński, Katarzyna Kwapisz-Osadnik, Greta Komur-Thilloy

Résumé

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Notre étude prend pour objet la façon dont la jeunesse polonaise comprend aujourd’hui les gentilés européens tels que Polacy (les Polonais), Niemcy (les Allemands) et Francuzi (les Français), ainsi que le gentilé Europejczycy (les Européens) lui-même, plusieurs années après l’adhésion de la Pologne à l’Union européenne, faisant suite à la chute du régime communiste. Ces deux évènements historiques relativement récents sont en effet susceptibles d’avoir affecté la perception du monde des Polonais. En appréhendant la signification des gentilés précités par la vision d’une communauté de locuteurs, les jeunes locuteurs Polonais, cette étude s’inscrit dans le courant linguistique des recherches cognitives. Ces recherches mettent en avant, dans l’étude des structures sémantiques de la langue, le lien fondamental entre langue et pensée et prennent pour objectif de parvenir au sujet parlant (en tant que membre d’une communauté de locuteurs), à sa perception, à sa conceptualisation du monde (liée à son expérience) et à son système de valeurs. Notre étude adhère ainsi plus particulièrement au courant de l’ethnolinguistique de Lublin tel que l’a défini Jerzy Bartmiński et selon lequel nous ne saurions chercher le sens des gentilés Polacy, Niemcy, Francuzi et Europejczycy dans les dictionnaires, puisqu’il se trouve avant tout, pour ainsi dire, dans la tête des locuteurs.