« Entour Paris » : une capitale et ses petites villes sur l’eau au XVe siècle
Auteur / Autrice : | Pierre-Henri Guittonneau |
Direction : | Élisabeth Crouzet-Pavan |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire médiévale |
Date : | Soutenance le 15/11/2014 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mondes anciens et médiévaux (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre Roland Mousnier (Paris ; 1999-....) |
Jury : | Président / Présidente : Frédéric Lachaud |
Examinateurs / Examinatrices : Marc Boone, Thierry Dutour, Élisabeth Lalou, Andreas Sohn |
Mots clés
Résumé
Cette thèse consiste dans l’étude exhaustive des relations de Paris avec les petites villes des vallées fluviales de la Seine et de ses affluents au XVe siècle. Elle s’inscrit dans un champ historiographique inexploré jusqu’à maintenant pour la région parisienne. Il s’agit d’examiner à la fois la domination de la grande ville sur ses voisines et les liens d’interdépendance qui caractérisent leurs rapports. Cette enquête s’attache plus particulièrement aux aspects politico-Administratifs, économiques et sociaux de ces relations et implique de varier les échelles d’analyse en considérant les villes et leurs habitants, la région parisienne et l’ensemble des autres espaces avec lesquels la capitale et les petites villes sont en contact. De la sorte, il est possible d’apprécier ces relations dans toute leur complexité et de mesurer finement l’attraction et le rayonnement de Paris. Le propos est organisé en quatre grandes parties, subdivisées en deux chapitres chacune et illustrées de nombreuses cartes, graphiques et tableaux. La première partie porte sur la caractérisation du semis urbain, de la hiérarchie des villes et de l’espace fluvial. La deuxième examine les fondements et les manifestations du contrôle de l’échevinage parisien sur cet espace et sur ces villes. La troisième interroge l’intégration de ces localités à un espace économique polarisé par Paris et ses habitants. La quatrième, enfin, étudie les rapports des communautés urbaines avec les institutions centrales de la monarchie établies dans la capitale. Il en ressort que ces petites villes subissent effectivement l’influence de Paris mais conservent également une réelle autonomie.