Thèse soutenue

La théologie du salut selon le cycle hebdomadaire syro-antiochien : Étude historique et théologique

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Auteur / Autrice : Menzer Habil
Direction : Jean-Marie SalamitoFrançois Cassingena-Trévedy
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire des religions et Anthropologie religieuse
Date : Soutenance le 11/01/2014
Etablissement(s) : Paris 4
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Mondes anciens et médiévaux (Paris ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche :  : Institut catholique de Paris. Faculté de théologie et de sciences religieuses. Cycle des études du doctorat
Jury : Président / Présidente : Françoise Briquel-Chatonnet
Examinateurs / Examinatrices : Muriel Debié, Jacques-Noël Pérès

Résumé

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Le cycle hebdomadaire syro-antiochien est un cycle liturgique férial, simple et non eucharistique. Le livre de prières dont on sert pendant ces jours fériaux est appelé en syriaque Shehimo, ce que signifie « simple » ou « banal ». La valeur théologique des offices du Shehimo réside dans leur fonction actualisante qui transforme les événements salvifiques du passé en réalité vécue constamment par les fidèles à travers la mémoire. L’étude du livre, de sa structure liturgique, de son contenu et de ses sources révèle la grande richesse du cycle hebdomadaire qui a su assimiler plusieurs textes bibliques, apocryphes, patristiques et historiques afin de les présenter aux fidèles d’une manière simple pour les accompagner dans leur voyage hebdomadaire entre le premier et le huitième jour de la semaine. D’autre part, l’économie du salut réalisée par le Verbe de Dieu constitue la base solide sur laquelle se fondent les textes du Shehimo. Dieu a crée l’homme motivé par son amour et lorsque l’homme est tombé dans le péché, Dieu l’a sauvé par le même amour divin invraisemblable. L’incarnation du Fils, sa vie, son enseignement, ses miracles, sa crucifixion, sa mort et sa résurrection visaient toujours le salut de l’homme. D’une manière poétique, imaginative et mélodique, le chrétien se souvient de toute cette œuvre salvifique et divine que le Christ a réalisée en sa faveur, il affirme son attachement à cette œuvre, il chante la gloire de son Sauveur et il exprime ardemment son désir d’être digne de lui chanter éternellement sa gloire dans son Royaume céleste.