Thèse soutenue

La correspondance entre Voltaire et D’Alembert : une amitié épistolaire

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Auteur / Autrice : Nathalie Casares
Direction : Sylvain Menant
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Littérature et civilisation françaises
Date : Soutenance le 16/01/2014
Etablissement(s) : Paris 4
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Littératures françaises et comparée (Paris ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre d'étude de la langue et des littératures françaises (1998-....)
Jury : Président / Présidente : Éric Francalanza
Examinateurs / Examinatrices : Sylvain Menant, Alain Faudemay

Résumé

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L’amitié au dix-huitième siècle possède un spectre définitoire plus étendu et celui-ci s’étend encore lorsque l’on étudie ce sentiment dans les lettres de Voltaire et D’Alembert. Leur relation, longue de plus de trente ans, reste indéfectible ; malgré une génération de différence entre eux, ils ont su dépasser les dissemblances qui les séparaient, les différends, de multiples manières avec plus ou moins de bonheur cependant. Mais c’est justement à travers les écueils relationnels rencontrés qu’il y a mise à l’épreuve de l’amitié et donc révélation de sa valeur, de son rayonnement, voire de sa définition particulière. Notre démarche a consisté à rendre le plus possible les leviers relationnels et -à travers la suspension du lien- le rattachement amical. Ces suspensions sont de plusieurs ordres car si la censure tient une grande place, les diverses querelles littéraires et dissensions philosophiques voire politico-religieuses occupent nos épistoliers. Les ruses pour supplanter les ennemis communs ont su distraire nos correspondants de leurs tensions et conquérir leur public. Et une rivalité d’influence a fait évoluer leur rapport l’un à l’autre ainsi que leur sentiment mutuel. Finalement, l’objet polémique, symbolisé par la lettre et le livre au sens large, les circonstances ou le jeu des sociétés ont mû leur sentiment amical.