Les migrations comoriennes en France : institutions, caractéristiques, déterminants et effets économiques
Auteur / Autrice : | Katibou Abdou |
Direction : | Rémy Herrera |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences economiques |
Date : | Soutenance le 29/01/2014 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale d'Économie (Paris ; 2004-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre d'économie de la Sorbonne (Paris ; 2006-....) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Marie Monnier |
Examinateurs / Examinatrices : Rémy Herrera, Rédouane Taouil, Bruno Boidin, Michel Vernières, Lazare Ki-Zerbo |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les estimations montrent qu'entre 80 000 et 200 000 ressortissants comoriens vivent à l'étranger, particulièrement en France métropolitaine (95 %). Ces travailleurs migrants transfèrent une bonne partie de leurs revenus dans leur pays d'origine. Il en résulte que l'Union des Comores est l'un des pays les plus fortement dépendants des flux de transferts des migrants. Entre 2000 et 2010, la richesse transférée aux pays par ces derniers représente en moyenne 20, 50 % du PIB total du pays. Le présent travail de recherche se propose d'étudier ces mouvements migratoires et leurs effets économiques limités aux transferts de fonds. Nous commençons par une mise en contexte indispensable à la compréhension de ces flux humains. L'étude révèle que les contextes économiques, politiques et socioculturels qui caractérisent les Comores sont propices aux migrations internationales. Après une brève revue de la littérature économique portant sur ce sujet, nous analyserons plusieurs aspects (caractéristiques, déterminants, etc.) des migrations comoriennes en France. Il en ressort que ces flux migratoires sont généralement préparés dans un cadre familial et sont principalement motivés par des raisons économiques. Enfin, nous aborderons les questions relatives aux transferts de fonds des migrants. L'analyse montre que ces flux monétaires croissent d'une décennie à une autre et constituent la principale source d'entrée de devise pour les Comores. Par ailleurs, les régressions empiriques semblent indiquer que ces flux financiers sont principalement déterminés par les normes socioculturelles des Comores approximées par le coût du Mariage coutumier « Grand- Mariage ».