Auteur / Autrice : | Lolita Monnier-Petit |
Direction : | Fabienne Rolling |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie, médecine et santé. Cancérologie |
Date : | Soutenance en 2014 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Biologie-Santé Nantes-Angers |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Nantes Université. Pôle Santé. UFR Médecine et Techniques Médicales (Nantes) |
Résumé
Les dystrophies rétiniennes héréditaires sont des maladies cécitantes causées par des mutations dans des gènes exprimés par les photorécepteurs ou l'épithélium pigmentaire rétinien (EPR). Récemment, la thérapie génique d'addition a été utilisée avec succès chez des modèles animaux de rétinopathies héréditaires récessives. Ces études ont ouvert la voie à plusieurs essais cliniques pour des maladies de l'EPR, avec des résultats encourageants. L'étape suivante est de développer un traitement pour les pathologies qui touchent directement les photorécepteurs. Pour le développement de ces nouvelles thérapies, les preuves de concept chez des modèles gros animaux qui miment les symptômes des patients sont une étape importante. En effet, la distribution, la densité et la proportion des photorécepteurs chez les modèles gros animaux sont très proches de celles des primates. Ici, nous avons évalué l'efficacité de la thérapie génique d'addition chez deux modèles canins de formes sévères de dégénérescence des photorécepteurs: (i) le chien Pde6β-/-, un modèle de dystrophie bâtonnet-cone et (ii) le chien Rpgrip1-/-, un modèle de dystrophie cône-bâtonnet. A l'aide de vecteurs dérivés du virus adeno-associé, nous avons montré qu'il était possible de restaurer la fonction rétinienne, de préserver la structure des photorécepteurs et le comportement visuel des deux modèles canins, pendant au moins 24 mois après l'injection. Ces résultats sont prometteurs pour le traitement des patients atteints de dégénérescence des photorécepteurs.