Thèse soutenue

Systématique et phylogénie des Neelipleona (Collemboles)

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Auteur / Autrice : Clément Schneider
Direction : Louis DeharvengCyrille d' Haese
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Systématique & évolution
Date : Soutenance en 2014
Etablissement(s) : Paris, Muséum national d'histoire naturelle
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la nature et de l'Homme - Évolution et écologie (Paris)
Jury : Président / Présidente : Alain Dubois
Examinateurs / Examinatrices : Thomas Tully
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Yves Rasplus, Wanda Maria Weiner

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Des quatre ordres de Collemboles, celui des Neelipleona est le moins étudié. Il ne comptait que 30 espèces avant le début de cette thèse. Sa diversité est mal connue, et est délicate à appréhender du fait du manque de précision taxinomique dont souffrent les travaux fondamentaux dédiés à ce groupe. J’ai mené une étude détaillée sur la morphologie de ce groupe en comparant le plus finement possible les différents genres de Neelipleona. Les caractères du groupe et leurs variations sont décris et discutés. Les connaissances morphologiques acquises permettent une relecture des travaux antérieurs et la modernisation du cadre systématique. Ce cadre est détaillé pour l’ensemble de l’ordre, avec des clefs d’identification et des diagnoses couvrant l’ensemble des espèces. Ce travail prépare une future révision complète de l’ordre. Les relations phylogénétiques de la base des Collemboles et les relations au sein des Neelipleona ont été étudiées sur la base de données moléculaires. L’échantillonnage compte 89 taxons, incluant 72 Collemboles dont 23 Neelipleona. Des marqueurs moléculaires issus des gènes COI, 16S rDNA, 18S rDNA et 28S rDNA ont été séquencés (5 marqueurs individuels au total). La phylogénie a été reconstruite selon le principe de parcimonie, avec optimisation directe. Une analyse de sensibilité a été réalisée pour étudier les variations de la congruence des caractères, le comportement des noeuds et le comportement de la racine au travers des jeux de paramètres de pondérations des transformations. La très forte divergence moléculaire entre les Collemboles et leurs plus proches parents (Protoures, Diploures et Insectes) est la cause d’artefact d’attraction de longues branches dont résulte un enracinement de l’arbre très peu robuste, laissant incertaine les relations à la base des Collemboles.