Thèse soutenue

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Auteur / Autrice : Frédéric Madre
Direction : Philippe ClergeauNathalie Machon
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Écologie
Date : Soutenance en 2014
Etablissement(s) : Paris, Muséum national d'histoire naturelle
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la nature et de l'Homme - Évolution et écologie (Paris)
Jury : Président / Présidente : Nathalie Frascaria Lacoste
Examinateurs / Examinatrices : Frédéric Bonnet
Rapporteurs / Rapporteuses : Martin Hermy, Thierry Dutoit

Résumé

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L’urbanisation détruit, fragmente les écosystèmes et participe aux changements globaux et à l’érosion de la biodiversité. Cette matrice urbaine hostile est principalement constituée de voiries et de bâti. Depuis peu, les bâtiments se couvrent de systèmes de végétalisation (introduction de végétaux sur des supports adaptés). Ces systèmes apportent des bénéfices pour l’homme et permettent de réduire l’hostilité de la matrice en rendant la ville plus perméable aux espèces sauvages. Il existe différents types de végétalisation qui ne sont pas équivalents du point de vue de la biodiversité. Dans cette thèse, nous avons analysé les communautés utilisant ces différents habitats potentiels : (1) les plantes sauvages des toits, (2) les arthropodes et les oiseaux des toits, (3) les arthropodes des façades et (4) les arthropodes des bâtiments végétalisés au sein du paysage urbain. Nous avons mis en évidence l’importance de la complexité structurelle de la végétation sur les communautés étudiées.