Les quartiers non-réglementaires de l'agglomération de Damas : entre les projets urbains et les initiatives des habitants
Auteur / Autrice : | Mouayad Kanaan |
Direction : | Jacques Bonnet, Eric Verdeil |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géographie |
Date : | Soutenance le 19/11/2014 |
Etablissement(s) : | Lyon 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences sociales (Lyon ; 2007-....) |
Jury : | Président / Présidente : Fabrice Balanche |
Examinateurs / Examinatrices : Valérie Clerc | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Marcus Zepf, Taoufic Souami |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse de doctorat repose essentiellement sur notre analyse critique des études et des projets menés par différents consultants (syriens, européens, internationaux) et sur nos enquêtes de terrain à Damas, capitale de la Syrie. En 2004, près de 40 % de la population de l’agglomération de Damas vivaient dans des zones non-réglementaires. Celles-ci représentent donc une composante essentielle de l’expansion urbaine. Premièrement, la thèse analyse le phénomène de l’habitat non-réglementaire à Damas. Elle explique le marché foncier et les caractéristiques des lotissements clandestins dans trois études de cas, deux quartiers: Assad Al Din et Daf Al Chok et un village : Al Bahdalya. Elle montre également comment le maître d’œuvre effectue les étapes de sa construction. Deuxièmement, la thèse traite de la politique urbaine. Elle présente les consultants : MAM, Cities Alliance, Al Diwan, qui ont mené des études et des projets pour les zones étudiées. Elle examine ici leurs études et projets dans une analyse critique approfondie. Troisièmement, la thèse traite de la politique urbaine à l’épreuve des usagers. Elle étudie les caractéristiques socioéconomiques des habitants interviewés des zones étudiées, leur mobilité résidentielle et leurs attitudes à l’égard des projets et des études proposés. Certains des chefs de ménage interviewés pensent qu’ils seront logés, mais beaucoup pensent qu’ils seront expulsés. C'est pourquoi la thèse traite finalement la question du relogement en s’appuyant sur notre enquête de terrain dans une banlieue de relogement Al Hussainyah.