L'émergence de la littérature africaine dans l'espace public de l'Afrique Equatoriale Française (1950-1960) : le cas de la revue culturelle Liaison
Auteur / Autrice : | Lyvia Audrey Afui Nkili |
Direction : | Pierre Halen |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langues, littératures et civilisations |
Date : | Soutenance le 02/12/2014 |
Etablissement(s) : | Université de Lorraine |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Humanités Nouvelles - Fernand Braudel (Lorraine) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : ECRITURES - Centre de Recherche «écritures» (Metz) |
Jury : | Président / Présidente : Daniel Delas |
Examinateurs / Examinatrices : Sylvère Mbondobari | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Hans-Jürgen Lüsebrink, Anthony Mangeon |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les périodiques tels que Liaison, L’Étoile de l’A.E.F. ou La Semaine de l’A.E.F. ont joué un rôle primordial dans ce que H.J. Lüsebrink appelle « la conquête de l’espace public » par les élites colonisées, en l’occurrence celles de l’Afrique équatoriale française (Gabon, Moyen-Congo, Oubangui-Chari et Tchad), et notamment dans la constitution d’un champ littéraire local. À partir de 1950, on assiste à un foisonnement des revues grâce à la presse coloniale qui gérait les rares imprimeries et maisons d’édition du continent. La présente étude concerne l’impact de la presse coloniale dans la naissance des premières œuvres africaines, et spécialement aéfiennes. Elle concerne une époque pionnière de l’histoire littéraire africaine, encore trop peu étudiée en détail aujourd’hui. Elle n’est pas cependant centrée sur les livres, mais bien sur les revues, documents irremplaçables pour toute approche historique de la vie littéraire