Thèse soutenue

Les nouvelles écritures de violence en littérature africaine francophone : les enjeux d'une mutation depuis 1980

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Auteur / Autrice : Salomon Ramcy Kabuya Ngoie
Direction : Dominique RanaivosonKalonda-ba-Mpeta Mulongo
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Langues, Littératures et Civilisations
Date : Soutenance le 28/06/2014
Etablissement(s) : Université de Lorraine
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Humanités Nouvelles - Fernand Braudel (Lorraine)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : ECRITURES - Centre de Recherche «écritures» (Metz)
Jury : Président / Présidente : Papa Samba Diop
Examinateurs / Examinatrices : Dominique Ranaivoson, Kalonda-ba-Mpeta Mulongo, Xavier Garnier, Pierre Halen
Rapporteurs / Rapporteuses : Xavier Garnier

Résumé

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« Nouveauté » et « violence » ! Ces deux notions sont bien récurrentes dans les commentaires sur les littératures africaines francophones. Elles sont au cœur de toute son historiographie depuis quelques décennies maintenant. On ne peut guère parler d’Amadou Kourouma, de Sony Labou Tansi, de Sami Tchak ou de Jean-Luc Raharimana sans que ne se pose la question de la nouveauté et dans le même temps, celle de la violence dans ou de l’écriture. Mais cette évidence, cette vérité brute mérite d’être interrogée afin de savoir exactement à quoi nouveauté et violence renvoient. Si elles peuvent être abordées de façon indépendante, c’est de leur confrontation, avec l’écriture comme pivot, qu’apparaissent des éléments concrets pour une histoire littéraire. En effet, en les étudiant conjointement, la présente thèse tente de voir dans quelle mesure elles s’impliquent l’une et l’autre. Voilà pourquoi, après avoir évalué les notions de nouveauté, de rupture dans le domaine des littératures africaines francophones, nous nous sommes appuyés sur quatre auteurs dont les esthétiques ainsi que les trajectoires sont représentatives des grandes tendances en matière des écritures de violence. Elles semblent indiquer des changements d’orientation au fil des années. De l’écriture globale de Sony Labou Tansi, à l’écriture jeu d’Edem Awumey, en passant par le ressassement de Kossi Efoui et le minimalisme de Théo Ananissoh, il est possible de suivre l’introduction de nouvelles modalités d’écritures et de saisir le point de passage vers de nouveaux modèles de représentation.