Thèse soutenue

Ne rien inventer en art : paradoxes autour de la danse d'Isadora Duncan

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Auteur / Autrice : Elisabeth Schwartz-Rémy
Direction : Claude Jamain
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Arts du spectacle
Date : Soutenance le 15/12/2014
Etablissement(s) : Lille 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Lille ; 2006-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre d'étude des arts contemporains (Villeneuve-d'Ascq, Nord)
Jury : Président / Présidente : Hélène Laplace-Claverie
Examinateurs / Examinatrices : Claude Jamain, Florence Didier-Lambert, Marina Nordera, Guy Ducrey

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Cette thèse, sous la direction de Claude Jamain, interroge l’affirmation de Duncan selon laquelle elle n’invente pas sa danse qu’elle qualifie de naturelle. Afin de répondre à ce paradoxe, l’idée est de saisir l’élaboration de sa danse comme matière en termes kinesthésiques, moteurs et qualitatifs, en interactions avec les contextes historiques et culturels auxquels elle se confronte en Amérique, en Europe et à la charnière des XIXe et XXe siècles. Après une présentation des pratiques corporelles en Amérique, la thèse aborde la façon dont l’imaginaire de la nature en Amérique et les différentes visions de l’antique aux Etats-Unis d’Amérique et en Europe participent de l’élaboration de sa danse. La conclusion,loin d’apporter une réponse radicale, tendrait à considérer sa danse à la fois comme renaissance de l’antique et naissance d’une nouvelle danse.