L'effort chez Bergson, chez ses prédécesseurs et ses contemporains
Auteur / Autrice : | Theologia Kanteraki |
Direction : | Frédéric Worms, Yannis Prélorentzos |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie (métaphysique, épistémologie, esthétique) |
Date : | Soutenance le 27/02/2014 |
Etablissement(s) : | Lille 3 en cotutelle avec Université de Ioannina (Grèce) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Villeneuve d'Ascq, Nord) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Savoirs, textes, langage (Villeneuve d'Ascq, Nord) |
Jury : | Président / Présidente : Golfo E. Maggini |
Examinateurs / Examinatrices : Frédéric Worms, Yannis Prélorentzos, Golfo E. Maggini, Anne Devarieux | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Golfo E. Maggini |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La question sur la volonté chez Henri Bergson (1859-1941) est étroitement liée à celle de la durée ; la volonté doit être envisagée comme une force (et non seulement comme une faculté) au sein du temps créateur. Dans une telle perspective, le terme de l'effort ou bien plutôt le sentiment d'effort constitue une condition indispensable de la volonté. Notre recherche a comme but principal de démontrer l’affinité entre l’effort volontaire et la conception bergsonienne du temps comme invention. Parallèlement, nous mettons l'effort bergsonien en comparaison avec deux autres théories sur la même notion : avec celle-ci de Maine de Biran (1766-1824) et avec celle-là de WilliamJames (1842-1910). En dépit de la relation de filiation entre Biran et Bergson, selon le premier le temps se produit par l'effort, tandis que Bergson radicalise le temps et l'effort est une condition qui renforcera ce qui existe comme fait ontologique, l'élément du nouveau. Malgré les différences entre la théorie psychologique de James et la durée bergsonienne, les deux philosophes se rencontreront de façon décisive sur le thème de l'expérience de la nouveauté. De toutes manières, pour tous les trois philosophes l'effort constitue un élément essentiel de la volonté (qui surmonte l'intelligence humaine), car c'est grâce à lui que s'actualisent les virtualités de la conscience.