Thèse soutenue

Nation, religion et classe économique : construire le consensus kurde en Turquie

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Auteur / Autrice : Cuma Çiçek
Direction : François Bafoil
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Science politique
Date : Soutenance le 18/03/2014
Etablissement(s) : Paris, Institut d'études politiques
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de Sciences Po (Paris ; 1995-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherches internationales (1952-.... ; Paris)
Jury : Président / Présidente : Riva Kastoryano
Examinateurs / Examinatrices : François Bafoil, Hamit Bozarslan, Romain Pasquier, Henri J. Barkey
Rapporteurs / Rapporteuses : Hamit Bozarslan, Romain Pasquier

Mots clés

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Résumé

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Dans cette recherche, on analyse la question à savoir « comment les trois principaux types de groupes kurdes -nationale, religieuse et économique- coopèrent pour établir un consensus sur un objectif commun : une région politique kurde en Turquie ». En suivant la théorie du constructivisme, le modèle des Trois I, la sociologie de l'organisation et de la sociologie de l'action collective sont articulé pour examiner l'action collective kurde, qui est constamment reconstruite dans un contexte historiquement construit, qui est aussi constamment reconstruit par les dynamiques aux niveaux nationaux, transnationaux (géopolitiques), européens et mondiaux. Quant à la tâche empirique, on examine les conflits, les négociations, la coopération et le consensus de ces trois groupes kurdes sur la question kurde et l'influence des cinq dynamiques structurants mentionnés ci-dessus. La principale méthode utilisée dans ma recherche est l'analyse qualitative des entretiens en profondeur. Au niveau conclusion théorique, la recherche fait remarquable contribution aux théories et approches concernant les identités collectives et les groupes (étant groupe) collectives, l'État, le modèle des « Trois I », la dépendance au sentier, la géopolitique de la question kurde et l'européanisation. Au niveau empirique, la principale conclusion de l'étude est le fait que les groupes kurdes n’ont pas atteint de construire une organisation commune et des règles collectivement acceptées jusqu'ici. Les idées, les intérêts et les institutions des groupes ne sont pas équivalents ; et les intérêts particuliers des groupes ont pesé sur l'action collective dans la région kurde.