Piloter la Complexité : Utilisation de DSM et de l'algèbre d'intervalles d'Allen pour la planification collaborative
Auteur / Autrice : | Mathieu Baudin |
Direction : | Jean-Michel Ruiz, Pierre Bonnal |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Génie industriel |
Date : | Soutenance le 22/09/2014 |
Etablissement(s) : | Paris, ENSAM |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences des métiers de l'ingénieur (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Conception de Produits et Innovation (LCPI) - Laboratoire Conception de Produits et Innovation |
Jury : | Président / Présidente : Améziane Aoussat |
Examinateurs / Examinatrices : Pierre Bonnal, Manuel Ferre | |
Rapporteur / Rapporteuse : Didier Gourc, Julie Stal-Le Cardinal |
Mots clés
Résumé
Cette thèse propose une méthodologie de pilotage d'organisations complexes, ens'intéressant à de nouvelles méthodes de planification collaborative et d'optimisation d'interventions en environnements soumis à des rayonnements ionisants. En nous basant sur l'étude d'installations scientifiques et technologiques complexes tels que celles du CERN à Genève (Suisse) et de la GSI à Darmstadt (Allemagne), nous y analysons les besoins et contraintes de planification imposés par les environnements à risques en général, et par lesrayonnements ionisants en particulier. Les implications liées à la collaboration sont ensuite détaillées, et un modèle ontologique d'intervention est proposé afin de sélectionner les méthodes les plus adaptées au problème étudié. La méthode proposée dans cette thèse repose sur des techniques éprouvées en planification de projets ainsi qu'en conception de produits comme la Design Structure Matrix (DSM). Elle introduit en revanche dans ces domaines des méthodes habituellement rencontrées en intelligence artificielle : les algèbres temporelles qualitatives et la propagation des contraintes temporelles, ainsi que la recherche de compromis en cas de conflit. Cette « DSM Collaborative » a été implémentée dans une application prototype testée sur des cas pratiques au CERN et à la GSI, dont le premier est décrit dans l'ultime chapitre de cette thèse. C'est une approche qui place la ressource(essentiellement humaine) et les contraintes temporelles au coeur du processus de planification. Elle met l'accent sur la collaboration entre les différents participants, ainsi que sur la simulation et la comparaison multicritère de multiples scenarii plutôt que sur la recherche d'un unique optimum souvent irréalisable sur le plan pratique.