Caractérisation de l'impact de la croissance en biofilm sur l'activité probiotique de souches du genre Lactobacillus
Auteur / Autrice : | Nabil Aoudia |
Direction : | Jean Guzzo, Aurélie Rieu-Guigon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'alimentation |
Date : | Soutenance le 13/02/2014 |
Etablissement(s) : | Dijon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Environnements, Santé (Dijon ; Besançon ; 2012-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Procédés Alimentaires et Microbiologiques (PAM) (Dijon) |
Jury : | Président / Présidente : Johanna Chluba |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Pierre Levraud | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Michel Hébraud, Philippe Langella |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Une approche in vitro a consisté à étudier la formation de biofilm de souches d’origine du genre Lactobacillus d’intérêt probiotique. Nous nous sommes également attachés à évaluer l’impact de conditions de stress mimant l’environnement intestinal sur la formation du biofilm pour l’ensemble de ces souches. Les effets antagonistes des surnageants de cultures en biofilm ou en planctonique contre des agents pathogènes alimentaires ont été appréhendés. Non seulement toutes les souches testées forment des biofilms mais ce mode de croissance génère un effet antagoniste accentué pour certaines d’entre elles. Parmi les critères de sélection des bactéries à intérêt probiotique, les effets immunomodulateurs des probiotiques sont souvent recherchés. L. casei ATCC334 connue pour ses effets anti-inflammatoires a été retenue pour notre étude. A l’aide du modèle de lignée cellulaire THP-1 et en présence de LPS, le surnageant de culture de L. casei ATCC334 cultivée en biofilm s’est avéré présenter un effet anti-inflammatoire bien supérieur à celui des cultures planctoniques. Une approche utilisant des techniques biochimique et immunologique a permis d’identifier un des principes actifs responsable de l’effet anti-inflammatoire de cette souche. L’utilisation du modèle poisson zèbre a permis de montrer la colonisation de l’intestin des larves et de confirmer le rôle anti-inflammatoire de L. casei ATCC334 avec une diminution de la production des interleukines pro-inflammatoires et une augmentation de la production d'IL-10. Le recrutement des macrophages fluorescents mesuré en cytométrie de flux est également atténué chez la larve nourrie auparavant par le probotique en présence d’un agent inflammatoire. Le résultat majeur de cette étude est l’identification de la protéine GroEL qui contribue de façon significative à l’effet anti-inflammatoire de la souche L. casei ATCC334 lorsque qu’elle est cultivée en biofilm.