Thèse soutenue

Modélisation statistique des associations et des interactions entre des parasites transmis par des vecteurs, à partir de données issues d'études transversales
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Auteur / Autrice : Elise Vaumourin
Direction : Gwenaël Vourc'h
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Ecologie - Epidémiologie
Date : Soutenance le 26/09/2014
Etablissement(s) : Clermont-Ferrand 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale des sciences de la vie, santé, agronomie, environnement (Clermont-Ferrand)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Institut National de la Recherche Agronomique (France). Unité de Recherche d'Epidémiologie Animale (Clermont-Ferrand, Puy-de-Dôme)
Laboratoire : INRA- UR346 Epidémiologie Animale
Jury : Président / Présidente : Serge Morand
Examinateurs / Examinatrices : Gwenaël Vourc'h, Hicham El Alaoui, Benoît Durand, Muriel Vayssier-Taussat
Rapporteurs / Rapporteuses : Didier Calavas, Emmanuelle Fromont

Mots clés

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Résumé

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Le multiparasitisme et surtout les associations qui en découlent, ont une grande influence sur l’écologie des parasites concernés. Elle est d’autant plus grande que les parasites peuvent interagir et ainsi modifier leurs effets sur les hôtes. Cependant, l’identification des associations et interactions de parasites est complexe au niveau populationnel. Notre objectif était de modéliser les associations et les interactions multiparasitaires, notamment dans le cadre des parasites d’importance médicale, vétérinaire ou agronomique. Nous avons tout d’abord réalisé une revue bibliographique sur les différentes causes et conséquences du multiparasitisme ainsi que sur les méthodes et outils disponibles pour comprendre les phénomènes qui le génèrent. Dans un second temps, nous nous sommes intéressés tout particulièrement à la détection des associations multiparasitaires. Nous avons développé une nouvelle méthode « de screening des associations » pour tester statistiquement la présence d’associations de parasites à une échelle globale. Nous avons utilisé cette méthode pour identifier les associations et pour révéler précisément les parasites associés au sein de diverses populations d’hôtes. Puis, nous avons étudié les interactions entre les parasites. Nous avons développé un modèle pour identifier les interactions entre deux parasites vectorisés et persistants chez un hôte, à partir de données issues d’études transversales. L’une des voies de progression de la connaissance sur les interactions est la prise en compte des facteurs de risque communs. La prise en compte des interactions contribue à améliorer le diagnostic, les traitements et la prévention des maladies infectieuses.