De l’usage de la littérature de jeunesse dans l’éducation des filles au XIXe siècle
Auteur / Autrice : | Laurence Chaffin-Lévêque |
Direction : | Brigitte Diaz |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Lettres modernes |
Date : | Soutenance en 2014 |
Etablissement(s) : | Caen |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Normandie Humanités (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Lettres, arts du spectacle, langues romanes (Caen2008-....) |
Jury : | Président / Présidente : Françoise Mélonio |
Examinateurs / Examinatrices : Brigitte Diaz, Françoise Mélonio, Brigitte Louichon, Serge Martin, Mathilde Lévêque | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Brigitte Louichon, Serge Martin |
Résumé
Reposant sur un vaste corpus d’ouvrages publiés depuis le Second Empire jusqu’au tournant du XXe siècle, cette thèse a pour objectif de prouver que la littérature de jeunesse et en particulier les ouvrages spécifiquement dédiés aux filles ont joué un rôle majeur dans l’éducation de ces dernières. Cette recherche s’appuie sur l’étude de trois types de romans : les « romans de poupées » qui mettent en scène des fillettes éduquant leurs poupées sous l’œil attentif de leur mère, les « romans ménagers » dans lesquels l’héroïne reprend la conduite du foyer familial, ou encore les « romans de mariage » qui retracent le parcours de jeunes filles en quête de maris. Cette étude nous conduit à nous intéresser aux auteures ayant produit cette littérature à destination des filles, en particulier à Zénaïde Fleuriot, l’une de ses figures emblématiques. Cette thèse établit finalement que ces femmes ont favorisé l’enfermement de leurs semblables dans l’univers confiné du foyer. Avant même que le concept existe, elles ont contribué grâce à l’élaboration de nombreux stéréotypes à la construction du genre féminin.