Thèse soutenue

Contribution à l’analyse de la contrefaçon : cas du Congo-Brazzaville

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Auteur / Autrice : Moyo Nzololo
Direction : Olivier Gaussens
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Economie Gestion
Date : Soutenance en 2014
Etablissement(s) : Caen
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale économie-gestion Normandie (Caen)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherche en économie et management (RennesCaen2004-....)
Jury : Président / Présidente : Vincent Merlin
Examinateurs / Examinatrices : Olivier Gaussens, Vincent Merlin, Michel Didace Mvoula Tsieri, Antoine Kamiantako Mikamueni, Georges Halas, Roger Armand Makany
Rapporteurs / Rapporteuses : Michel Didace Mvoula Tsieri, Antoine Kamiantako Mikamueni

Résumé

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La première partie de la thèse est consacrée à l'analyse économique de la contrefaçon. Le phénomène de la contrefaçon est placé dans le cadre de la libéralisation des échanges des biens. La contrefaçon est appréhendée comme étant une violation des droits de la propriété intellectuelle. Nous avons expliqué que la contrefaçon se développe à cause du niveau de qualité variable (faible, moyen, élevé) des produits mis sur le marché. La qualité permet ainsi une différenciation verticale des produits. On distingue des produits de basse qualité et des produits de qualité supérieure. Les produits contrefaits sont de basse qualité et moins chers que les produits de qualité supérieure. Nous avons montré que l'information imparfaite sur la qualité des produits est une défaillance du marché sur laquelle prend appui notamment la contrefaçon " trompeuse". Nous avons abordé la contrefaçon "non trompeuse" en considérant que le produit contrefait est un substitut (non parfait) au produit original mais qui, pour plusieurs raisons, attire le consommateur. La deuxième partie est une analyse empirique de la contrefaçon au Congo Brazzaville. Nous avons montré que les produits contrefaits entrent sur le territoire par le biais des importations des biens manufacturés dont les pays de provenance (pays d'origine ou de transit) ont la réputation d'être des pays contrefacteurs. Par ailleurs, il se trouve que les moyens de lutte contre la contrefaçon sont insuffisants et inefficaces au Congo. Des suggestions ont été faites. Une enquête menée auprès d'un échantillon d'étudiants a permis, d'une part d'identifier des variables explicatives de la contrefaçon dans le plan principal (F1, F2) fourni par l'analyse en composantes principales et, d'autre part, de sélectionner des variables expliquant l'achat de produits contrefaits à partir de l'utilisation du modèle probit.