Qualité et perception de la qualité d'audit : le cas des auditeurs et audités en Tunisie.
Auteur / Autrice : | Insaf Hattab |
Direction : | Olivier Herrbach |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance le 19/12/2014 |
Etablissement(s) : | Bordeaux |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Entreprise, économie, société (Talence, Gironde ; 1991-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Institut de recherche en gestion des organisations. Entreprises familiales et financières |
Etablissement d'accueil : Université Bordeaux-IV (1995-2013) | |
Jury : | Président / Présidente : David Carassus |
Examinateurs / Examinatrices : Christophe Godowski, Élisabeth Bertin | |
Rapporteur / Rapporteuse : Christophe Godowski |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Ce travail de recherche s’interroge sur la mesure de la qualité d’audit en l’approchant à travers leconcept de perception. Il mobilise deux courants de recherche : le courant fonctionnaliste qui meten évidence les critères favorisant une profession, et ce par le biais de son « idéal type », et lecourant néo-wébérien qui souligne l’idéologie selon laquelle la profession est définie pour prouversa légitimité. L’interaction entre les deux courants permet de créer une vision globale duphénomène de la qualité d’audit. Ce concept sera abordé à travers la perception que les auditeurs etaudités en ont dans la mesure où seules les subjectivités permettent de se rapprocher d’un niveau denormalisation. Le phénomène de l’expectation gap émerge ainsi de cette problématique à travers ledécalage des perceptions. Un cadre psychologique social est également mobiliser pour comprendrela nature du lien social entre les deux acteurs. Afin d’appréhender ces perceptions 150 réponsesd’auditeurs et 88 d’audités sont examinées dans un contexte tunisien. Ces perceptions sont par lasuite confrontées. L’analyse des résultats révèle des perceptions guidées par les valeurs personnellesdes individus mais n’influencent pas systématiquement la confiance établie entre les deux parties.Les perceptions des deux acteurs restent divergentes dans l’ensemble ; l’expectation gap est bienprésente en Tunisie. L’auditeur reste tout de même conscient que ses perceptions sont différentesdes exigences de son client