Surréalisme et peinture métaphysique dans l’art néohellénique : le cas de la « Génération artistique des années 1930 » : Nikos Engonopoulos, Gerassimos Steris, Georges Gounaro
Auteur / Autrice : | Alexandra Kouroutaki |
Direction : | Richard Leeman |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'Art |
Date : | Soutenance le 23/06/2014 |
Etablissement(s) : | Bordeaux 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Montaigne-Humanités (Pessac, Gironde ; 2007-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Cultures, Littératures, Arts, Représentations, Esthétiques (Pessac, Gironde) |
Jury : | Président / Présidente : Thierry Dufrêne |
Examinateurs / Examinatrices : Richard Leeman, Jean-Jacques Wunenburger, Dominique Jarrassé | |
Rapporteur / Rapporteuse : Thierry Dufrêne, Jean-Jacques Wunenburger |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L’objectif de ce travail est l’étude de la démarche artistique du mouvement surréaliste et de la peinture métaphysique en Grèce pendant la période des années 1930. En particulier la thèse étudie le cas des peintres Nikos Engonopoulos, Gerassimos Steris et Georges Gounaro. Tout en examinant « l’idiome pictural » des artistes, ce travail vise également à élucider les influences reçues des artistes Grecs tant par le mouvement surréaliste en France que par les aspirations métaphysiques de la peinture de Giorgio de Chirico. Ainsi orientée, la mise en relation s’effectue sur deux axes, premièrement thématique et deuxièmement stylistique. Dans la première partie, la thèse considère la réception du surréalisme et de la peinture métaphysique en Grèce, effectuée dans des conditions hostiles. Il s`agit donc d`étudier le concept de la « Grécité » et le contexte historique et sociopolitique qui a marqué l’implantation retardée et l’expression affaiblie de cette peinture qui, affranchie des contraintes de l’académisme, a provoqué un scandale sans précédent, combinant Modernisme et Tradition. Dans les parties suivantes, ce travail aborde des thèmes communs dans l`œuvre des artistes du corpus, à savoir l`espace pictural surréel, méta empirique, et onirique, les visions métaphysiques, le rôle du Mythe Orphique, et finalement la représentation et le symbolisme de la figure humaine, historique et mythique, dans son inquiétante étrangeté. De surcroît, la thèse révèle l’originalité de cette création artistique subversive (thèmes choisis, techniques, dessin, et couleurs utilisées) qui a oscillé entre les influences occidentales et la revendication d`une spécificité nationale et culturelle.