L'apport des juridictions pénales internationales au maintien de la paix
Auteur / Autrice : | Doina Corj-Dandine |
Direction : | Hugues Hellio |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit public |
Date : | Soutenance le 10/12/2014 |
Etablissement(s) : | Artois |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale sciences juridiques politiques et de gestion (74) |
Jury : | Président / Présidente : Thomas Lindemann |
Examinateurs / Examinatrices : Hugues Hellio, Thomas Lindemann, Hélène Tigroudja, Christel Cournil | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Hélène Tigroudja, Christel Cournil |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
L’expérience des juridictions pénales internationales a montré qu’il est possible de concilier paix et justice, même si elles se trouvent parfois en concurrence. En effet, il arrive que les parties belligérantes ne consentent à la paix que par une amnistie, ce qui limite la mise en œuvre de la justice. Cette dernière est toutefois un élément indispensable du processus de réconciliation nationale. En effet, les juridictions pénales internationales ont contribué au rétablissement de la paix en situation de conflit en accélérant le processus de réconciliation nationale, en punissant les responsables des crimes internationaux - qu’ils bénéficient d’immunités ou non - ainsi qu’en apportant réconfort et réparation aux victimes, afin de leur donner la possibilité de se reconstruire. Leur apport est d’autant plus précieux que le système onusien souffre toujours de carences. A cet égard, son activité de maintien de la paix a été maintes fois critiquée pour son incapacité à régler les conflits durablement. La révélation de la vérité par la justice est donc devenue le fil conducteur de la résolution des conflits, comme par exemple dans le cas des tribunaux pénaux pour l’ex-Yougoslavie, le Rwanda ou la Sierra Leone et surtout par la Cour pénale internationale. Cela permet d’envisager le renforcement du rôle des juridictions pénales internationales dans l’instauration et la consolidation de la paix.