La résistance néo-inca de Vilcabamba (1537-1572) et son héritage dans le Pérou actuel : étude historique et anthropologique
Auteur / Autrice : | Hélène Roy |
Direction : | Jean-Philippe Husson |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langues et littératures romanes |
Date : | Soutenance le 10/12/2013 |
Etablissement(s) : | Poitiers |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, pensée, arts et histoire (Poitiers ; 2009-2018) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherches latino-américaines - Archivos (Poitiers ; 1995-2004) |
faculte : Université de Poitiers. UFR Langues et Littératures (1970-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Nathan Wachtel |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Philippe Husson, Caroline Lepage | |
Rapporteur / Rapporteuse : Patrick Lesbre, Isabelle Tauzin |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le royaume néo-inca de Vilcabamba est communément assimilé à une cité perdue. Refuge où les derniers souverains du Tawantinsuyu continuèrent, trente-six ans durant (1537-1572), de perpétuer les traditions d'un Empire déchu par la colonisation, il n'a eu de cesse de susciter la curiosité des explorateurs puis des historiens. Longtemps confondue avec le célèbre Machu Picchu, cette cité a été localisée et est désormais connue des chercheurs. Pourtant, de nombreuses interrogations demeurent encore aujourd'hui. Quel fut le rôle exact de cette formation étatique indigène dans la société coloniale ? Des composantes de sa contestation ont-elles survécu ? Peut-on voir dans le royaume néo-inca, comme certains l'affirment, l'origine de certaines traditions dramatiques et mythiques contemporaines ? Telles sont les questions que nous nous sommes posées dans ce travail de thèse. Pour tenter d'y répondre, nous avons mené un travail de recherches inédites combinant deux disciplines : l'histoire et l'anthropologie.